Micral Konios Laboratoire Inc.
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Mukês Laboratoire Inc.
 
 
 
Au sujet de Mukês Laboratoire:

 

Le laboratoire Mukês, (Mukês signifiant champignon en vieux grec) est une filiale de Micral Konios Laboratoire offrant  le service spécialisé d’analyse de spores de moisissures et autres structures fongiques par microscopie optique que ce soit dans l’air, les matériaux ou sur les surfaces.

Les analyses d’air et de surfaces sont effectuées selon les méthodes de référence de l’Institut de recherches en santé et sécurité du travail  (IRSST) en vigueur au Québec.

L’analyste est certifiée par le « Pan American Aerobiology Certification Board » depuis 2005.

 
 
 
 
Court résumé informatif sur la moisissure:
 
 
Les moisissures sont des champignons microscopiques filammenteux, présents dans notre environnement et indispensables à un bon équilibre de la nature. Par exemple, certains genres jouent un grand rôle dans la décomposition de la matière organique. Dans notre quotidien, le goût et l’arôme de multiples fromages est dû à la présence de certains champignons microscopiques.
 

Néanmoins, lorsqu’elles prolifèrent à l’intérieur des bâtiments, les moisissures peuvent causer divers problèmes de santé plus ou moins graves tout dépendant, entre autres, de l’espèce de moisissure, de l’importance de la contamination ainsi que de la sensibilité, de la prédisposition et de la vulnérabilité de la personne. Ces champignons microscopiques peuvent aussi causer la détérioration des matériaux de structure et de finition des bâtiments ainsi que leur contenu.

 
 
 
Exemple de mur infesté de moisissures, celles-ci du genre Stachybotrys.
 
 
 

« …lorsqu’une prolifération fongique est visible, il est indiqué d’apporter le plus tôt possible les correctifs nécessaires et de décontaminer les lieux, que les occupants présentent ou non des symptômes. » (Santé Canada 1995a et rapporté par INSPQ 2002)

 
 
Autre exemple de mur infesté de moisissures.
 
 
 

Il peut être nécessaire d’effectuer des analyses d’air et de surfaces entre autres lorsque :

1. Une contamination cachée est soupçonnée

2. Une contamination plus grande que celle observée est soupçonnée

3. L’efficacité des mesures correctives doit être vérifiée (évaluation post-décontamination)

4. Le système de ventilation est la source de propagation soupçonnée

5. Les symptômes des occupants sont disproportionnés par rapport à la contamination visible observée

(adapté de : INSPQ 2002)

 
Il peut être nécessaire d’effectuer des analyses d’air à l’intérieur des murs lorsqu’une contamination cachée est soupçonnée

Il peut être nécessaire d’effectuer des analyses des matériaux en place lorsque :

L’apparence des altérations sur les matériaux laissent perplexe quand à la présence de moisissures. Par exemple, des cernes ou des taches sont observés à l’examen visuel sans permettre d’en confirmer la nature.

 
 
 
Spores de moisissures vues au microscope.
 
 

Les moisissures ont besoin d’eau, d’une température qui leur convient et, en guise de nourriture, d’une source de carbone. Les conditions nécessaires à leur croissance diffèrent d’une espèce à l’autre.

Quelques exemples  à l’intérieur des bâtiments:

Sources de carbone :
Papier, carton, bois, textile, tapisserie, poussières déposées, aliments…
 
Sources d’eau :

1. Condensation - vapeurs (ex. : ventilation inadéquate de salle de bain ou toiture)

2. Humidité de l’air ambiant

3. Infiltrations par la toiture et les fissures de fondations

4. Inondations, refoulements d’égoût

5. Fuites de plomberie (grands dégâts d’eau ou fuites discrètes)

 

Références et liens utiles :

INSPQ : Risques à la santé associés à la présence de moisissures en milieu intérieurs (2002)

http://www.inspq.qc.ca/pdf/publications/126_RisquesMoisissuresMilieuInterieur.pdf

 
Santé Canada : Lignes directrices sur la qualité de l’air intérieur résidentiel : Moisissures (2007)

http://www.hc-sc.gc.ca/ewh-semt/pubs/air/mould-moisissure-fra.php

 
Santé Canada (1995a) : Contamination fongique dans les immeubles publics. Guide facilitant la détermination et la gestion des problèmes. Comité fédéral-provincial de l’hygiène du milieu et du travail. 53 pages et annexes.